[jarek]

Le suicide assisté de DJ Fabo bouleverse l’Italie

L’Eglise catholique fait obstacle à une modification de la législation sur la fin de vie.

Par Jérôme Gautheret Publié le 01 mars 2017

L’archevêque italien Vincenzo Paglia lors d’une conférence de presse au palais présidentielle de San Salvador, le 11 mars 2015. AFP

Fabiano Antoniani avait eu mille vies. Il avait habité en Inde, avant de revenir en Italie y travailler comme assureur, puis comme courtier. Mais c’était la musique qui l’avait rendu célèbre. Sous le nom de DJ Fabo, il avait animé des centaines de soirées jusqu’à ce 13 juin 2014 où, en cherchant à ramasser son téléphone alors qu’il était au volant de sa voiture, il a percuté un véhicule arrivant en sens inverse. Fabiano n’avait pas mis sa ceinture de sécurité : il a traversé le pare-brise avant d’aller s’écraser sur le bas-côté.

Par miracle, et grâce à l’efficacité des secours, Fabiano n’a pas perdu la vie, mais les séquelles sont terribles : tétraplégique et aveugle, il ne peut plus respirer qu’avec l’aide d’une machine. Dimanche 26 février, ses proches l’ont conduit en Suisse, à Pfäffikon, une petite localité sur les bords du lac de Zurich. Puis, après deux entretiens avec des médecins à qui il a réaffirmé sa volonté de mourir, on lui a proposé un puissant barbiturique, le pentobarbital. Comme il ne pouvait plus boire par lui-même, celui-ci lui a été administré par intraveineuse, et c’est au milieu de ses amis, en mordant sur une commande, que Fabiano Antoniani a actionné le mécanisme, pour affirmer jusqu’au bout sa pleine liberté. Il venait d’avoir 40 ans.

« Nuit sans fin »

Les dernières heures de DJ Fabo, devenu, depuis deux ans et demi, un symbole du combat pour l’euthanasie, ont bouleversé l’Italie entière. Soutenu par plusieurs associations, le jeune homme avait perdu tout espoir de voir son combat pour une modification des lois italiennes aboutir. Le 19 janvier, dans une lettre au président de la République, il avait exposé sa situation, presque posément : « Je ne suis pas déprimé. Mais je ne vois plus et je ne peux plus bouger. Depuis plus de deux ans, je suis bloqué dans mon lit, plongé dans une nuit sans fin. Je voudrais pouvoir choisir de mourir, sans souffrir. » La demande était restée sans réponse.

Une loi bloquée dans le parlement

L’Eglise catholique est au premier rang des opposants d’un projet de loi, repoussé depuis des années par certains partis politiques, qui permettrait aux personnes atteintes de maladies incurables de demander un suicide médicalement assisté.

Après la mort de DJ Fabo, l’archevêque Vincenzo Paglia, a déclaré : « La loi ne peut pas par nature, réglementer des situations aussi dramatiques. Cela risquerait de créer la “culture du déchet” dont parle le pape aujourd’hui. » et il a évoqué les mots du pape Jean-Paul II, lui-même décédé après une longue maladie : « Partager l’intention suicidaire d’une autre personne et l’aider à la réaliser, par ce qu’on appelle le « suicide assisté », signifie que l’on se fait collaborateur, et parfois soi-même acteur, d’une injustice qui ne peut jamais être justifiée, même si cela répond à une demande. »

[salut-a2-b1]

J’ai lu l’histoire de Fabiano Antoniani sur le suicide assisté.

Je suis bouleversée pour les jeunes comme lui. Les religions disent que le suicide assisté est interdit, on pense que c’est seulement Dieu qui peut donner ou reprendre la vie de quelqu’un .

Je suis d’accord avec cela, mais parfois il faut qu’on pense aux personnes qui ont des maladies incurables et souffrent beaucoup. Quand elles sont fatiguées de la douleur et elles n’ont pas envie de continuer à vivre, il faut qu’on les comprenne. A mon avis, le suicide assisté, c’est une bonne solution pour les personnes qui ne peuvent plus vivre comme les autres.

[abroad-a2b1]

La loi ou les religions peuvent arrêter les suicides ou diriger les décisions sur notre vies? Non jamais.

Dans le quelques civilisations il y a le droit de se tuer culturellement. Dans les autres , se tuer est interdite par la loi ou les religions, mais cela ne peut  jamais stopper suicider soi-même.

En raison de ce réalité je suis d`accord avec la idée de suicide assisté. Si vous êtes sous les circonstancies irrémédiable, comme une maladie incurable, les cancers avec grandes douleurs physique  ou vous ne supportez plus la sénilité pourquoi pas?

[justine]

Je veux commencer par exprimer mon opinion sur le suicide assisté ou l’euthanasie, et à ce sujet dire que je comprend que c’est un sujet très controversé et difficile pour à se positionner . Je dirais qu’il est difficile de’avoir un avis claire dépend du moment qu’on vit et de la foi qu’on a et selon ces deux éléments on va avoir peut-être une opinion différente.

Par exemple, si on a une maladie incurable et qui nous cause beaucoup de douleur, probablement on va souhaiter mourir plus tôt et a cause de la douleur on va être d’accord requérir l’euthanasie ou suicide assisté. Mais pour moi,   par moi foi, je ne peux pas accepter le suicide comme une solution; malgré cela, je ne juge pas les gens qui décident de faire ce choix,  car je pense que cet moment doit être difficile et requiert de beaucoup courage aussi.

Dans le cas de DJ Fabo il vivait une situation, une vie très difficile et triste après l’accident sans l’opportunité d’améliorer ou guérir, et comme déjà dit ne le peux pas juge.

[Auteur]

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